La création n'a pas toujours été mon quotidien, même si j'ai toujours été très créative. L'idée de créer, imaginer, façonner m'a toujours plus ou moins suivie.
Mon enfance a beaucoup stimulé mon esprit créatif, mon imaginaire. J'ai longtemps adoré joué selon mes propres scénario, créer des choses en partant de rien. Les activités à la maison ne manquaient pas.
Mes passions d'enfance
« Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire ». (Walt Disney)
Comme je vous le disais, mon enfance à été rythmée par de nombreuses activités stimulant la création. J'adorais jouer, élaborer des histoires, créer mes propres scénarios.
Puis j'ai eu l'occasion de m'essayer à plusieurs loisirs créatifs, au gré des cadeaux reçus. J'ai tour à tour essayé les figurines en plâtre, le point de croix, la pâte à sel, les créations en papier mâché.
J'avais la panoplie de la parfaite aventurière créative. Une grande partie du salon était occupée par mes Playmobil, et le reste me permettait de me lancer dans des projets plus ou moins réussis.
A l'école j'ai adoré chaque occasion de fabriquer des choses (Oui, mon père garde toujours mon joueur de foot en papier mâché sur son meuble TV...). J'ai même saisi l'occasion de faire une option art plastique durant mon année de seconde.
Puis une pause s'est installée
Arrivée au lycée, j'ai totalement abandonné la création. Trop occupée à ma vie de jeune adulte, aux amis, aux cours (parfois). Puis je m'étais réfugiée dans un autre univers, celui du jeu vidéo…
Cela m'a occupée des milliers d'heures, scotchée derrière mon écran, à en oublier si nous étions le jour ou la nuit. Comme expliqué dans mon précédent post, c'était surtout une façon de stimuler mon imaginaire pour oublier le réel. J'ai continué ainsi pendant des années, pour m'occuper l'esprit afin de ne pas prendre le temps de regarder que rien ne m'épanouissait à côté.
Cette pause addictive n'a pas restreint mon imaginaire, mes multiples personnalités, ni mon enthousiasme. Elle l'a juste mis en suspend pour me permettre d'avancer et de me construire progressivement. Au gré des remarques, du manque, de ma difficulté à savoir qui j'étais sincèrement.
Le jour où j'ai appris à renaître.
Comme chacun dans nos vies, nous prenons parfois des virages serrés pour revenir à l'essentiel, à soi. J'ai pris le temps de tout plaquer, tout quitter pour apprendre à me construire selon mes propres envies. Et j'ai renoué avec ma créativité.
Merci les nuits.
Mes premiers amours se sont réveillés grâce à cette nouvelle vie. Qui a d'abord pris forme autour d'un nouvel univers de travail, d'une nouvelle équipe, d'une famille que j'avais choisi d'intégrer.
Des mois à passer voir mes collègues entre deux patients. A se retrouver autour d'une soupe bien chaude que l'on m'avait gardé précieusement. A voir ces collègues qui avaient toutes une activité commune : le tricot. Activité que j'ai adoré observé chez ma grand-mère pendant des années.
Un soir, prête à aller travailler, je vais chez elle justement, fouiner dans ses affaires et trouver de quoi débuter et apprendre. Elle me donne le parfait kit du débutant. Puis installée sagement dans ma salle de pause, me voilà à m'essayer au tricot. Cela m'a occupée plusieurs nuits. J'ai d'ailleurs obtenu à mon départ de cette grande famille, le kit complet pour continuer à créer avec de la laine.
Sur le long terme, cela m'a fâcheusement ennuyé, je ne voyais pas les résultats malgré mon plaisir sur le moment à tricoter. J'ai donc un peu abandonné doucement. Jusqu'au déclic : le point de croix.
J'avais déjà eu l'occasion d'observer une collègue broder la nuit sans m'y essayer. Puis un jour je suis tombée sur une vidéo. Un dessin de la première génération Pokémon réalisés au point de croix. C'était ça, je voulais le faire. J'ai essayé d'acheter un kit tout prêt pour débuter, puis me*** je voulais mes Pokémon. J'ai réussi à trouver le patron en ligne gratuitement, vous avez tous les patrons sur ce site :
Je vous explique pas la tête à la maison quand je suis revenue avec TOUT le matériel pour un travail nécessitant des centaines d'heures et des dizaines de fils de coton. J'ai appris directement sur cette œuvre monumentale.
Celle-là même que j'ai brodé des soirs, des jours entiers pour occuper mon esprit. Ce travail qui m'a permis de m'échapper quand le travail devenait de plus en plus insupportable. Celui que je n'ai pas lâché pendant des heures durant le confinement. Ce travail qui m'a sauvé. Une fois de plus, occuper mon esprit m'a été bénéfique.
Alors débuté en 2018, j'avais commencé à noter les dates de chaque page terminée et les heures passées dessus. Depuis je n'ose plus compter. J'ai aussi fait de longues pauses pour me concentrer sur mon salariat, ou le lancement de mon entreprise. 17 pages aujourd'hui sont finalisées, sur les 30. Je poursuis doucement mon chef-d'œuvre, mais certainement avec plus de sérénité qu'à l'époque ou je l'ai démarré.
Vous avez l'état de son avancement à l'heure actuelle, au 25 mars 2023. Il y a encore du chemin. Mais c'est LE travail qui m'a redonné le plaisir de créer, qui m'aide à me canaliser et me concentrer. Celui qui a ouvert la voie à cette vie créative. Je vous en reparlerai plus en détail du déclic qui a provoqué le lancement de l'aventure entrepreneuriale.
N'hésitez pas en commentaire, à me partager LE projet de votre vie, celui qui a le plus compté pour vous !
Comentários